Il est vrai que la e-cigarette a tous les attraits d’un produit « tendance. » mais cela ne doit pas nous laisser penser que c’est un vulgaire apparat pour amuser la galerie. Même si la loi française ne permet pas de la présenter comme un substitut nicotinique (comme du reste de nombreuses vérités sur le sujet), la e-cigarette est un outil de sevrage qu marche !
Un appareil innovant et sophistiqué
Ce véritable objet high tech rassemble les toutes dernières technologies pour satisfaire les nombreuses facettes de la dépendance au tabac. Pour commencer, l’inventeur de la cigarette électronique, Hon Lik, a inventé un procédé inédit qui permet de fabriquer une fumée aussi dense que la fumée de cigarette. On sait que cette fumée fait partie des principaux plaisirs du fumeur. Elle entraîne notamment une sensation agréable dans la gorge du fumeur quand il tire sur cigarette. Hon lik a inventé une résistance capable de vaporiser un e-liquide par capillarité à l’aide de mèches et de produire une vapeur importante. Le vapoteur peut aujourd’hui augmenter le volume de vapeur grâce à deux nouvelles inventons : la batterie à voltage variable (la tension induit une vapeur plus ou moins importante) et le système Airflow qui permet d’ajuster le débit d’air et donc l’épaisseur de vapeur. Les fabricants se sont également attachés à reproduire la saveur de la cigarette en concoctant une multitude d’aromes et liquides. Une nouvelle prouesse technologique va amener l’utilisateur à profiter plus ou moins de la saveur de son e-liquide, c’est le wattage réglable dont disposent certaines batteries de cigarettes électroniques. Enfin, les marques ont inventé différentes types de résistances (position dans le clearomiseur, valeur en ohm…) qui vont déterminer une certaine restitution des saveurs, une certaine vapeur et une certaine température de vapeur. Seule l’addiction aux 4000 additifs de la cigarette sera laissée sans équivalent pour garantir à l’utilisateur une véritable réduction des risques. Quand le fumeur se convertit à la cigarette électronique, il abandonne une large partie de sa dépendance. On le sait aujourd’hui, ce n’est pas seulement la nicotine mais l’ensemble des 4000 adjuvants de la cigarette qui permet l’accoutumance. Mais l’absence de ces nombreuses substances dans la cigarette électronique ne semble pas compromettre la finalité du sevrage.
Un moyen efficace pour arrêter le tabagisme
La cigarette électronique est loin d’être un gadget. C’est un véritable outil de sevrage et les statistiques le prouvent. D’après l’eurobaromètre 2015 de la commission européenne, ce ne sont pas moins de 6 millions de fumeurs en Europe qui ont adieu à la cigarette par le biais de la e-cigarette. Cela représente tout de même 14% des fumeurs européens ! En France, ils étaient 400 000 à avoir réussi cette prouesse et les vapoteurs français avoisinaient les trois millions. Et pourtant la guerre qui est menée contre la cigarette électronique par les cigarettiers, les politiques et les laboratoires pharmaceutiques est si féroce qu’elle a réussi à influencer l’opinion publique. Aujourd’hui, ce n’est plus une minorité (27%) qui est persuadé du danger de la cigarette électronique comme en 2013, en 2015 c’est une majorité qui le pense (52% !). Pourtant, entre ces deux années, aucune étude scientifique n’a fait la démonstration des risques encourus par le vapoteur. Et la communauté scientifique internationale indépendante a la conviction que la cigarette électronique est bien moins risqué que le tabac et elle le prouve. Pourquoi les citoyens européens préfèrent-ils donner leur confiance aux politiques, aux médias à sensation et aux fabricants de patchs à la nicotine et de cigarettes plutôt qu’aux scientifiques ?
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