La lecture sur Internet ne se fait pas de la même manière que sur papier. Il faut ainsi adopter une technique de rédaction de contenus appropriée. Si vous souhaitez vous y lancer, vous devriez connaître les quelques règles de base.
Les différences et les points communs avec l’écriture journalistique
Lorsqu’ils se font confier un projet sur des externalisations de contenus web, les agences de rédactions se réfèrent, en premier lieu, à des règles reprises du monde journalistique traditionnel. Les plus importantes sont les concepts de la pyramide inversée, des cinq W et du style direct. Pour faire simple donc, une personne qui écrit pour le Web devra toujours commencer ses articles par les informations les plus importantes tout en répondant aux questions « qui ? quoi ? où ? comment ? pourquoi ? ». Elle devra également privilégier la concision et la tournure active.
Il existe, cependant, plusieurs points sur lesquels les spécialistes de rédaction de contenus en ligne se démarquent des journalistes-rédacteurs classiques. Avec des internautes qui sont à l’affût de réponses claires à leurs interrogations, les web rédacteurs préfèrent les paragraphes courts et bien distincts. A chaque idée donc, un paragraphe. Le fossé se creuse notamment avec des rédacteurs en ligne qui utilisent fréquemment des codes typographiques, des listes à puce et des blocs de citations séparées, une manière de proposer plusieurs entrées au texte. On peut également citer l’usage régulier de liens hypertextes pour fournir au contenu une profondeur sémantique.
Les liens hypertextes, à quoi servent-ils réellement ?
Une personne qui souhaite rejoindre une agence spécialisée en externalisation de contenus web devra vraiment connaître le rôle des liens hypertextes. Ces derniers sont comme les notes de page que l’on retrouve sur les ouvrages littéraires. Ils constituent donc, en premier lieu, une référence sémantique. Ils sont ainsi utilisés plus ou moins régulièrement pour expliquer un terme qui semble peu familier pour le public. Leur usage constitue également une manière de fournir le prolongement de l’idée principale d’un raisonnement ou de renvoyer les lecteurs vers une source leur permettant de mieux comprendre un passage.
Cela ne veut pas pour autant dire que l’on peut en abuser. Dans la rédaction de contenus de 3000 à 5000 signes, par exemple, cinq à dix liens seront raisonnables. Il ne faut cependant pas choisir n’importe quelle « ancre » pour son lien. Ainsi, une bonne partie des spécialistes du monde de la création de contenus en ligne privilégie les termes qui sont les plus utilisés pour effectuer des recherches sur la thématique du site. Il est, certes, possible de choisir, comme ancre, une série de 3 ou 4 phrases, mais il n’y a rien de mieux que d’opter pour une seule phrase. Celle-ci devra être liée au contenu auquel le lien redirige.
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